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¤ Tiroir à Textes ¤

1 janvier 2012

Bonne Année 2012

Je souhaite aux quelques visiteurs de réaliser tout ce qui leur est possible durant cette année à venir.

Ah les mots clés tapés dans les moteur de recherche :

  • quand le macdonalds t'appel apres il se passe quoi
  • textes sur le cle des decouverte c'est le silence du coeur
  • explications sujet bac lovely bones
  • offrir quelque chose à un agresseur pour le neutraliser
  • decrire ta saison preferee
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1 janvier 2012

Livres lus en 2011

Le but : en lire toujours plus !

01°/ À la croisée des mondes - tome 1 - Les Royaumes du Nord Philip Pullman
02°/ À la croisée des mondes - tome 2 - La Tour des anges Philip Pullman
03°/ À la croisée des mondes - tome 3 - Le Miroir d'ambre Philip Pullman
04°/ Leur Histoire Dominique Mainard
05°/ La Prophétie des pierres Flavia Bujor
06°/ Le journal d'Anne Franck (édition août 2010)
07°/
08°/
09°/
10°/
11°/
12°/
13°/
14°/
15°/
16°/
17°/

29 octobre 2011

culpabilité

Aux yeux de son enfant, un parent est un Dieu tout puissant. Il le modèle, le façonne comme bon lui semble. Le résultat n'est pas toujours celui souhaité mais c'est leur œuvre tout de même.

 

Aujourd'hui j'ai en ma possession assez de clefs pour comprendre une partie de mon enfance. La mémoire est faillible tant qu'il y a des barrières mentales, et je sais qu'il en reste. Mais j'en sais suffisamment pour essayer de mieux me construire dans ce présent et dans le futur.

 

J'ai toujours agit en victime. Je n'ai jamais compris pourquoi on ne m'aimais pas. J'ai toujours cru que c'était de ma faute. Je n'ai jamais su qui c'était.

 

[ceci date du 25/05/11]

20 septembre 2011

phase négative

Une boule dans la gorge. Une envie de vomir. Une envie de tout laisser tomber et s'en aller. Partir loin, vers l'inconnu, juste faire une ballade sans retour. Pas forcément se laisser mourrir même si la curiosité de sentir ce liquide vital couler sur la peau est là mais changer d'air, changer son quotidient. Mon passé me submerge, mon quotidient me noie. Mon futur est grossièrement tracé. Il est là c'est certain, mais il est flou et incertain. Il lui manque ces détails qui font toute la différence. Les détails qui donnent envie...

17 septembre 2011

le 16 septembre

Hier donc, je suis "tombée" sur une chanson partagée sur Le fameux réseau social F*c*b**k : Teri Moise - Je Serais Là.


Téri Moïse " Je serais là " par nathjoy

Paroles

Oublie tes erreurs et tes peurs
Je les efface
A chaque faux pas que tu feras
Je tomberai à ta place
Mon seul plaisir sera de t'offrir une vie idéale
Sans peine et sans mal

(Refrain)
J'ai découvert qui je suis
Tout a changé le jour où je t'ai donné la vie
Et si jamais le monde t'es trop cruel
Je serai là toujours pour toi

Que tous tes amours soient sûrs
Tes amis sincères
Pour toi un domaine
Où la haine est la seule étrangère

Je ferai un monde où tout ira bien
Tu seras jamais seul tu manqueras de rien

(Refrain)

Je voudrais pouvoir tout savoir
Pour te donner une vision plus claire
De ce mystère que l'on appelle la vie

Mon seul désir sera de t'offrir une vie idéale
Sans peine et sans mal

(Refrain x2)

 

 

Cette chanson m'a beaucoup émue car j'ai encore du mal à profondément réaliser que je suis devenue maman à mon tour. J'aimerais tant annoncer la nouvelle à ma Mommy mais je ne sais pas ce qu'elle devient dans ce vaste pays qu'est les USA.
Puis j'ai pleurée en lisant le dernier article publié sur le blog Dix Lunes intitulé Juliette. C'est poignant comme témoignage. Pendant ma grossesse, j'ai eu peur que cela m'arrive et fort heureusement "Dieu a donné" (la traduction du prénom de mon fils) la vie. Mais il aurait pu prendre la mienne en échange. Pour moi, j'ai de la chance d'être là pour mon fils, et mon chéri. J'ai de la chance que des gens donnent leur sang. J'aurai pu m'en sortir sans transfusion d'après le médecin mais ça reste une grande aide pour se remettre d'une hémorragie.

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15 août 2011

"Quel type de fan de Metallica es-tu ?"

C'est le titre d'un article de blog vu ce matin. J'ai envie d'y répondre, mais pas en commentaire. Je parle peu de ma vie sur le net mais j'ai envie de mettre ici ma découverte de ce groupe.

En 1998, j'avais 13ans, mon père venait de décéder. J'allais régulièrement chez des amis de "la famille". A comprendre que je vivais avec ma mother-in-law, sa fille, et sa petite fille à l'époque : c'était chez une camarade de classe de ma nièce-par-alliance. Un jour j'entends le Black Album sur leur chaine HiFi et c'est la révélation ! Les paroles me parlent : elles correspondent à mon était d'esprit. Je leur emprunte l'album et l'écoute en boucle pendant des semaines, jusqu'à ce que je doive le rendre....

Il y a quelques années j'ai essayé d'écouter d'autres albums mais il n'y a pas eu de "déclic".

Le Black reste pour moi la musique de mon adolescence que j'aime toujours écouter de temps à autres.

14 mai 2011

le jour N

Je souhaite partager l'expérience de mon accouchement avec les personnes de la toile car lorsque j'étais enceinte c'est en lisant des témoignages que j'occupais mon temps de grossesse.

 

Les contractions étaient inexistantes pendant les 8 mois. A 9 jours de la date prévue je ressens comme des crampes dans le bas ventre. Ca fait déjà une bon mois que mon sommeil est insuffisant : 2 à 4h par ci par là... La journée du jeudi avait été fatigante, je me dis que c'est juste des courbatures comme j'ai un peu mal partout en plus.

Le samedi, la "douleur" musculaire s'intensifiait mais restait de l'ordre d'une crampe par vague. Le bouchon muqueux commence à partir depuis le midi. Dans la nuit, j'avais eu une sécrétion vaginale plus importante que d'habitude alors direction la maternité pour vérifier que la poche des eaux ne soit pas fissurée. Résultat : tout va bien, le travail a même commencé tout doucement puisque le col est souple et qu'il s'ouvre à environ 1 doigt. Mais impossible de savoir à l'avance quand sera je jour tant attendu.

Dimanche se passe avec une douleur dans le dos qui m'empêche de dormir. Lundi cette fichue douleur s’intensifie mais reste de l'ordre de toutes les 10-15 min pendant plus de 10h. En fin de matinée j’arrête de suivre le compte car mon compagnon me fait la remarque (plusieurs fois) qu'il trouve ça ridicule de marquer ce genre de chose et que si le travail avait commencé je le saurais forcement.

Je passe ma journée à aller du fauteuil Club au lit, accompagnée de mon plaid en polaire et d'une bouillotte que je réchauffe régulièrement. Je suis incapable de me concentrer sur quelque chose de précis, même pas glaner sur le web. En début de soirée je m'installe définitivement dans le lit, trop fatiguée pour continuer à faire l'aller-retour Chambre-Salon, de plus mon compagnon se prépare pour aller travailler. Il est 21h45, il part. A 22h 28 la poche se perce, même si je dirais qu'elle éclate vu la sensation.

Et là c'est "le drame". Je me mets à trembler, enfin je me sens trembler. La surprise, la joie, la peur, et d'autres sentiments s'entremêlent... Je l'appel pour qu'il revienne, j'appelle la maternité pour notre arrivée.

Nous habitons une petite ville où il y a hôpital et clinique, ils se "partagent" les services. La maternité se trouve à la clinique.

Le service maternité est un couloir, les différentes pièces : une salle d'attente (où on peut trouver un lavabo, et 3 distributeurs), la nurserie, le bureau du personnel du service, les chambres (18 dont 4 ou 6 simple), et certainement 2 - 3 autres pièces qui n'ont pas attiré mon attention. Au bout du couloir ce sont les 3 salles d'accouchement et la salle de travail qui se trouvent après une porte séparatrice.

Ce sont des salles très simples avec ce qu'il est nécessaire d'avoir, aux murs neutres : aucun chichi. On peut apporter de la musique si on veut, mais il faut penser à apporter de quoi la lire; il y a un système son d'installé mais il ne permet que de diffuser la même musique dans les 3 pièces. La salle de travail n'est utilisé que si les salles ne sont pas disponible : pas de place pour se déplacer, lit rudimentaire à réglages manuels et barrières en bois. S'il faut faire une césarienne ça se passe à l'étage; un ascenseur mène au service chirurgie. L'accompagnant n'est pas autorisé à suivre dans ce cas là.

Dans le service, il y a en moyenne 800 naissances par an, soit 2,19 naissances par 24h. Ce soir là, 4 femmes sont passées lors de la garde de nuit : une arrivée au tour de garde de jour, et 3 pendant ce tour de garde (dont moi). Il n'y a eu que 3 naissance de nuit puisque la dernière femme arrivée a fini le travail un peu plus tard dans la matinée.

En arrivant on m'a fait patienter dans la salle d'attente, puis mise dans la salle de travail. Les 3 salles étaient occupées, mais pour une des femmes c'était une fausse alerte et il a donc fallut re-préparer la salle pour moi. La pauvre sage-femme, et le service entier, étaient débordé car ils n'ont pas l'habitude qu'il y ait autant de monde. Elle n'a pas arrêté de s'excuser car elle n'avait pas le temps voulu à me consacrer. Ce n'était pas si grave que ça car mon compagnon est resté à mes côtés, et si on avait des questions elle prenait le temps d'y répondre avant d'aller surveiller les deux autres.

Lors de l'examen d'arrivé, le col est à 3cm; le monitoring nous indique que le bébé va bien. La question  "fatidique" arrive : péridurale ? Non, et elle repart. Je n'arrive pas à trouver une position correcte lors des contractions. Elle propose l'utilisation du ballon, je tente. Et puis là en m'accompagnant dans les gestes je constate que lorsqu'il m'appui sur le bas du dos la douleur est un peu moins forte.

Le moment tant attendu arrive : le transfert de pièce peut se faire. Le mal de dos accompagnant les contractions est horrible (j'en ai des sanglots sans larmes parfois) et je demande s'il est toujours temps pour la péridurale. La réponse à l'examen en entrant dans l'autre salle. Passage au pipi-room. Elle m'installe le monito' à nouveau et là il y a urgence dans une autre salle. Je demande à ma moitié de m'installer l'arceau.

Le temps passe, et je me résigne au non pour l'analgésique même si elle n'a pas pu me le dire. Tant pis, c'est ce que je voulais à la base de toute manière. Avec toutes les histoires que j'avais entendu ado et les quelques témoignages lu je ne voulais pas être totalement privée de sensations, même si j'avais aussi lu que la technique avait bien évolué avec les années, et qu'une amie ayant accouchée 2 semaines avant en était contente. L'idée d'un 1er accouchement sans était tellement ancré en moi que j'ai en quelque sorte été soulagée qu'il soit trop tard pour répondre positivement à ma demande. J’accepte volontiers le masque lorsque elle le propose à son retour.

A un moment je vois le gynéco à la porte, par chance c'est le tour de garde de celui qui a fait mon suivit de grossesse.

Comme ça faisait quelques année que je n'avais pas eu un suivit gynécologique (déménagements oblige) j'ai trouvé plus simple de faire mon suivit entièrement à la clinique. De toute façon, j'ignorais qu'une sage-femme pouvait également le faire. Je l'ai appris que plus tard lors d'une réunion organisée par la Sécurité Social, la CAF et la PMI au début de mon 4ème mois. Mais je n'aurais pas pu avoir "ma" sage-femme pour m'accoucher de toute façon. D'ailleurs, ma visite du 4ème mois avec une S-F (celle de la PMI) n'a eu lieu qu'au 6ème. Ça aurait dû être plus tôt mais à cause de la neige on a reporté le RDV. Pour en finir avec la digression S-F, les cours de préparation à l'accouchement ont été fait avec le cabinet de libérales conseillé par la clinique. Elles font aussi les cours de gym à la piscine pour les femmes enceinte (et ayant accouché).

Au bout d'un moment, pas loin de 9cm, la S-F me propose si je veux me mettre sur le côté, je me dit pourquoi pas et change de position. Lors de la visite suivante mon ami lui demande si je vis accoucher "comme ça", et là je crie oui dans une contraction sans lui laisser le temps de répondre car je commence à sentir des poussées (mais je ne le fait savoir que lorsqu'elle me pose la question).

Une petite vérification en présence du gynéco, le col est complètement dilaté et retiré (ou je ne sais plus le terme employé).

La douleur dorsale me gène toujours pendant les contractions. Quelques minutes plus tard, à l'écoute de mon corps, je change soudainement de position pour passer à 4 pattes. Je suis plus à l'aise pour la bascule du bassin. Le gynéco me dit de pousser plus longtemps mais j'ai du mal à "tenir la route". Le bébé arrive puis repart. Je ne sais plus comment le médecin me l'a dit mais ma réponse a été avec humour : "j'aurais dû l'appeler Chanson Populaire. La S-F a voulue savoir pourquoi : car "ça s'en va et ça revient...". Après de longs essai de pousser en soufflant, j’emploie la méthode de la respiration bloquée qui marche mieux pour moi. Mais le dos m’agace toujours. Je demande de l'aide pour savoir la durée des poussées.

Et puis là, je ne sais pas pourquoi, le dos ne me gène plus. Que se soit mon chéri qui m'enlève les cheveux du visage ou la S-F qui maintien le monito' sur mon ventre je ne supporte plus qu'ils me touche. Je pousse, je crie... Je sens le gynéco me faire l'épisiotomie. Il est 3h10, Bébé sort enfin !

Au bout de quelques secondes j'entends son premier cri. La S-F le pose sur mon dos pour l'essuyer. Et le voilà qui apparaît devant moi, posé à la tête du lit maintenu par mon chéri. J'ai le temps de le regarder et de lui faire un bisou sur la joue avant qu'il aille se faire examiner en compagnie de son papa.

Pendant ce temps là, le sang coule. Je me mets sur le dos. Il me recoud et la S-F me nettoie les jambes. La délivrance ne s'est toujours pas faite. Mon chéri est revenu de la chambre (après avoir été déchargé la voiture). On le fait sortir aussitôt. Plus tard, il m'a dit que la salle était un remake de Saw. L’anesthésiste est appelé et on me prépare pour son arrivé. Je respire à grands coups dans le masque.

Le temps passe et le sang coule toujours. Impossible d'estimer la perte car y en a eu pas mal sur le lit. Je me sens bizarre, un peu comme si mes muscles allaient se liquéfier. Je préviens que je ne vais plus pouvoir tenir le masque longtemps. Comme la S-F s'était rapproché à mon alerte, elle a pu réagir dès que j'ai lâché. Le gynéco m'a délivré à ce moment là, sans anesthésie. Je me souviens avoir crié. Ce second accouchement m'a sorti des abimes où je me dirigeai.

L’anesthésiste est là. Un petit échange entre collègue et des réponses à mes 2-3 questions. Je respire dans le masque qu'il me tend pendant qu'il met un produit dans ma perfusion. Retour à la réalité en entendant "elle tachycarde bien", il est 4h30.

Mon chéri rentre dans la pièce en compagnie du p'tit bout. Il me dit qu'il l'a pris en peau à peau pour le réchauffer. Puis qu'il lui a fait son 1er allaitement. Il m'a fallut du temps (environ 3 semaines) pour assimiler que ça c’était une blague. J'ai envie de le prendre contre moi, mais j'ai froid et je tremble. Bébé fini par s'endormir donc la S-F le met dans son lit et le tourne pour que je puisse le voir. Le temps que je reste en surveillance dans la salle correspond à l'heure du changement de garde.

 

Malgré la complication, pour moi ça reste un bon souvenir. Certainement car :

  • la S-F nous, m'a dit que du positif après mon réveil. Par contre je suis incapable de me rappeler de ses paroles.
  • et au 3ème jour, "ma" S-F [libérale] est passée me féliciter car c'est encore trop fréquent les femmes qui accouchent en position gynécologique dans cette maternité.
25 avril 2011

<3 <3 <3

J'aime P. et N. de tout mon être.

 


Madonna - Like A Prayer par Warner-Music

 


Madonna - Like A Prayer

 

Life is a mystery, everyone must stand alone.
I hear you call my name and it feels like
Home.

Chorus:
When you call my name, it's like a little
Prayer. I'm down on my knees, I wanna take you
there. In the midnight hour, I can feel your
Power. Just like a prayer, you know I'll take you there

I hear your voice, it's like an angel sighing.
I have no choice, I hear your voice, feels like
Flying. I close my eyes, oh God, I think I'm
Falling, out of the sky. I close my eyes, Heaven
Help me.

Chorus:
When you call my name, it's like a little
Prayer. I'm down on my knees, I wanna take you
There. In the midnight hour, I can feel your
Power just like a prayer. You know I'll take
You there.

Like a child, you whisper softly to me. You're
In control just like a child, now I'm dancing.
It's like a dream, no end and no beginning.
You're here with me, it's like a dream. Let
The choir sing.

Chorus:
When you call my name, it's like a little
Prayer. I'm down on my knees, I wanna take you
There. In the midnight hour, I can feel your
Power, just like a prayer. You know I'll take
You there.

Chorus:
When you call my name, it's like a little
Prayer. I'm down on my knees, I wanna take you
There. In the midnight hour, I can feel your
Power just like a prayer. You know I'll take
You there.

Refrain:
Life is a mystery, everyone must stand alone.
I hear you call my name and it feels like
Home.

Bridge:
Just like a prayer, your voice can take me
There. Just like a muse to me , you are a
Mystery. Just like a dream, you are not what
You seem. Just like a prayer, no choice,
Your voice can take me there.

Intermediate:
Just like a prayer, I'll take you there. It's
Like a dream to me. Just like a prayer, I'll
Take you there. It's like a dream to me. Just
Like a prayer, I'll take you there. It's like
A dream to me. Just like a prayer, I'll take
You there. It's like a dream to me.

(Medley)

Bridge:
Just like a prayer, your voice can take me
There. Just like a muse to me, you are a
Mystery. Just like a dream, you are not what
You seem. Just like a prayer, no choice,
Your voice can take me there.

Intermediate:
Just like a prayer, I'll take you there. It's
Like a dream to me. Just like a prayer, I'll
Take you there. It's like a dream to me. Just
Like a prayer, I'll take you there. It's like
A dream to me. Just like a prayer, I'll take
You there. It's like a dream to me.

3 avril 2011

La peur...

... du rejet. Ca prend aux tripes la nuit lors d'insomnies, comme ça sans prévenir. Une peur, cette peur, que j'ai depuis enfant.

Pourquoi ? Certainement dû à plein de petites choses, petits évènements du passé. Mon propre passé, qui n'est pas si vieux, et du passé de mes familles maternels et paternels. Deux familles, sur deux continents, qui ne se sont jamais rencontrés mais qui ont eu connaissance l'une de l'autre. J'emploie le passé car du côté maternel j'ignore si aujourd'hui il subsiste quelqu'un.

Tiens, je vais commencer du côté des USA... Je n'ai jamais connu mon grand-père. Je sais qu'il était en vie il y a encore 5ans, mais il me semble que lors d'une conversation téléphonique d'il y a 3ans, ma mère m'a dit qu'il a passé l'arme à gauche. Donc j'ai toujours connu ma grand-mère seule : grosse, diabétique et sans compagnon. Morte il y a un moment, avant mon grand-père il me semble. Mes oncles, je les ai aussi connu célibataires. Je sais qu'il y en a un qui s'est marié avec une femme ayant déjà 2 enfants, mais il est mort dans son sommeil moins de 5ans après leur mariage. Il était l'aîné, il avait participé à la fin d'une guerre mais je ne sais plus laquelle. Son frère était alcoolique, c'est une cirrhose qui l'a tué il me semble (la barrière de la langue est affreuse des fois). Je ne sais pas lequel est parti en premier, mais finalement est-ce important ? Puis la petite dernière, ma mère, Mom, et mon beau-père, Papa Pete. Ca fait depuis janvier-février, 2008 ou 2009 ?, que je n'ai pas eu de nouvelles. Mais me relation avec elle est compliquée. Mais je vais d'abord parler de sa relation avec mon père, Daddy.

Ils se sont rencontrés car il été parti aux USA avec en tête de réaliser un film (projet qui n'a pas abouti, pourquoi ?). Les conditions de la rencontre, on ne m'en a pas parlé, ou j'ai oublié... Ma mère me disait qu'elle était déjà enceinte et mon père que c'est bien lui mon géniteur. Quelle est la personne qui dit vrai ? Je ne le saurais jamais, l'importance pour moi aurait été de savoir qui dit la vérité, mais peu importe cette vérité en fin de compte. D'après les papiers en ma possession, ils se sont mariés après ma naissance, et ont divorcé je n'avais pas 2,5ans. La raison principale ? C'est que mon père voulait revenir en France et ma mère ne voulait pas quitter son pays.

Donc déjà à même pas 3ans, le rejet et la solitude font parti de mon quotidien. Renforcé par le fait que mon père a mené une bataille contre ma mère pour obtenir ma garde totale à mes 7ans pour n'emmener loin d'elle. Il a tout fait pour la discréditer en tant que mère, rejeter sa capacité maternelle envers moi.

Ensuite moi, ma sociabilité... J'ai connu un rejet assez puissant déjà aux USA. J'allais à l'école public. Or j'étais en mode princesse et j'aimais être habillée en robe. Un jour, dans la cour de récré, sans motif apparent, un groupe de gamin a trouvé "marrant" de me cracher dans les cheveux, et pas le petit truc... Ils ont fait ça pour me montrer leur dédain, leur haine vis à vis de ma différence d'habillement, trop "chic" par rapport aux autres enfants. Ils estimaient que vu comment je venais habillée je n'avais rien à faire dans cette école et que je n'avais qu'à aller me faire inscrire en privé. Le plus vexant, c'est que c'était des enfant plus âgé que je ne connaissais pas. Après ça, j'ai refusé d'aller à l'école "bien" habillée. Je me rappelle aussi que la sensation de rejet des autres enfant passait par vague, comme une mode, où un jour je ne jouais avec personne et le lendemain je ne savais plus où donner de la tête... Et cette façon de faire a continué à l'école en France, mais je ne l'ai pas vécu pareil. Pour moi, c'était pire. Dans les moments de rejet, ce c'est pas "va dans une autre école" qu'ils me disaient mais "retourne dans ton pays"... Ça fait mal d'entendre ça, pire qu'une blessure physique.

Mais bon, j'étais tout de même une enfant gaie qui trouvait des camarades de jeux le temps d'une sortie au parc... Mais ça a changé lors du (4ème) remariage de mon père. Cette femme avait une enfant de 3ans mon ainée. Venant d'un autre pays, elle avait d'autres habitudes, et jouer avec moi n'en faisait pas partie. Tout simplement que ça faisait longtemps qu'elle ne jouais plus à la poupée et autres, et par conséquent ça ne l'intéressait pas du tout. Ma famille (française - car de mes origines ricaines, je n'ai eu que des discutions sporadiques avec ma mère par téléphone ou par écrit depuis 1992) m'a dit que j'avais beaucoup changé à ce moment là, que j'étais devenue une personne renfermée. Le rejet de trop ?

Tout ça c'était avant le collège. Mais bon, changer de structure scolaire n'a pas miraculeusement changé les gens avec qui j'allais à l'école... Puis mon père est décédé fin février lorsque j'étais en 5ème, j'allais sur mes 13ans. J'ai vécu ça comme un abandon de sa part car il avait un cancer et avait refusé la chimiothérapie, donc refusé un moyen de vivre plus longtemps. Refusé un moyen de rester plus longtemps avec moi. De là, je me suis encore plus renfermée. Avec le recul, j'ai même "découvert" que mes phases dépressives venaient de là.

Aujourd'hui, depuis la Toussaint 2008, je lui ai partiellement pardonné cet "abandon", mais bon, c'est juste que j'ai réfléchi aux conséquences positives que ça a eu sur ma vie...

La seconde générale... en internat, une excellente année sociale. Scolairement vécu comme un échec par contre.

Lycée pro, j'ai fait ma vie sans chercher à nouer de liens. J'ai eu 18ans et un appartement, dans une ville où les gens de l'école primaire et du collège ne me hantaient pas (ou seulement dans mes rêves).

...

J'ai bougé, j'ai rencontré des gens. Quelques bon, et des mauvais. Pas que le monde est "soit blanc, soit noir, mais jamais gris" c'est plutôt par rapport à l'impacte de ma rencontre avec eux sur ma vie. Beaucoup d'amitiés avortés à cause de problèmes de confiance en soi...

...

Et maintenant ? J'ai passé le quart de siècle, je suis à pas grand chose d'être maman à mon tour. Et la peur du rejet se fait ressentir de plus belle : le rejet de mon enfant pour mon lait, le rejet de mon compagnon vis à vis de son enfant, le rejet de mon compagnon vis à vis de moi...

27 février 2011

Card Scrabble

En janvier, j'ai eu l'occasion de découvrir que le Scrabble existait en jeu de cartes. D'ailleurs je trouve le concept beaucoup plus sympathique car il y'a plus la notion de grille, donc plus la notion de "je ne peux pas poser mon mot car apposé a celui-ci ça fait des trucs qui ne veulent rien dire". C'est simple, le premier joueur pose un mot, le second pose le sien en utilisant 1 lettre du mot précédemment posé.

A la fin de la partie, mon adversaire me dit "bon maintenant à toi de faire un texte avec les mots sortis " ... ma punition pour avoir gagné...

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Sur un mot, on s'est tous mis à boire dans une grotte. Il becottait une housse pillée par le sex. Des taon volaient autour du drapeau du Roi. Les nains utilisaient des miroirs près du Nil. Dans du zinc mijotaient lentement des crânes d'hydres. Un faon frit par un nigaud. Mais qui doit fuire en RER pour perdre de vue vos weeks.

Les derniers mots sortis c'est parce qu'on est parti du principe que quand il n'y a plus de pioche les règles sont libres on peut utiliser des abréviations, et d'autres langues...

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